











Penthouse Genève
LE LUXE VERSION POP
Ecrin hors du temps, ce penthouse somptueux fait l’expérience du minimalisme joyeux. Design épuré ponctué de touches pop, jeux de volumes connectés par la lumière, contrastes des matières : Yvan Prokesch invente ici un luxe audacieux. Et prouve que dans la Cité de Calvin aussi, le chic hollywoodien peut prendre ses quartiers.
Luxe, calme et volupté : bienvenue dans la résidence du Parc de Grange-Canal, aux portes de Genève. Architecture minimaliste et expressive, matériaux bruts : l’immeuble porte la signature classieuse du duo d’architectes Gigon&Guyer. Une tour d’ivoire des temps modernes, avec 51 appartements de haut standing et, au dernier étage, le penthouse de tous les superlatifs : 220 m2 en duplex et une terrasse avec vue panoramique sur la campagne de Vandoeuvres, le Mont-Blanc et les eaux limpides du Léman.
Déferlement de lumière naturelle, volumes amples et généreux : le savoir-faire d’Yvan Prokesch ne pouvait imaginer plus beau terrain d’expression. En charge de tout l’aménagement intérieur, l’architecte a déployé un style minimaliste cubiste, misant sur une répartition atypique des espaces. Tels des dominos, les pièces se succèdent en enfilade, chacune invitant à découvrir les mystères de la prochaine. Un fil d’Ariane architectural qui mène du salon à la salle de lecture, de la chambre à coucher de Monsieur à celle de Madame… Ultime étape : une salle de bain digne des plus grands palaces, où deux dressings plaqués de feuilles d’argent transcendent le décor.
Le design, quant à lui, mêle sobriété et touches impertinentes. Si le noir s’impose en toile de fond, c’est pour mieux valoriser les objets hauts en couleur. A l’instar du lustre vert acidulé qui vivifie le décor, dès le seuil franchi. Le jeu de contrastes se poursuit du côté des matériaux : le brillant rivalise avec le mat, pour des duels du plus bel effet. Comme dans la cuisine, où le blanc fait écho au noir laqué des murs.
Dans cet écrin fastueux, Yvan Prokesch confronte des lignes ultra-contemporaines à un répertoire pop vitaminé. Le plus bel exemple de cette alchimie reste la salle de bain master. Un décor princier titillé par une note inattendue : une Marylin d’Andy Warhol, qui s’invite avec malice dans ce lieu intime… De quoi twister avec grâce les codes traditionnels du luxe.